J’étais dans ce que certain considèrerait comme étant une «chambre d'hôtel». Oui je tiens à mettre les guillemets sur cet endroit car si quelqu’un me voyait dans ces lieux, il prendrait pitié de ma situation et m'offrirait hospitalité chez lui. Mais bon, quand on décide de jouer les incognito, on évite les grande villa inhabité comme celle que j’avais pour habitude de côtoyer avec Katherine ou mon ancien Manoir trop peu discret.

Prostrée derrière la fenêtre, j’enfilais mes bas tout en observant le soleil se lever.

- Enfin ! C’est pas trop tôt, marmonnais-je dans ma barbe.

Et oui, autre inconvénient quant on est traquer par des vampires, c’est qu’on ne peut pas batifoler dans les rues en pleine nuit. Mais bon, l’avantage c’est que j’étais une des rares vampires à connaitre les joie du lapis-lazuli ensorcelé. Je caressais ce dernier que j’avais adapté en bague des plus discrète, même si j’en possédais également un collier au cas où, et attrapait mon sac, enfilais mes escarpins noir et refermait la porte derrière moi avant de descendre mes trois étages.

Passant devant la réception, j’observais autour de moi. Personne à l’horizon mit à part la réceptionniste dont j’avais déjà pris le soin de modifier la mémoire concernant mon identité. Je sortis donc tranquillement de l'hôtel dans lequel j’avais élu domicile pour une durée indéterminée et m’engageais dans une ruelle déserte et me rendit tranquillement jusqu’au point touristique, près de Church Park, le Cabaret (l’un de mes lieux préféré) et, l’endroit où je me rendais, près du Delta Queen. Là-bas, j’étais sûr de me fondre dans la masse de touristes et autres habitants de la ville mais également de pouvoir me nourrir discrètement dans un coin où dans une des anciennes cabines de l’époque.

Toutefois, j’avançais en direction du coin des hommes d’affaires. Que voulez-vous, j’avais appris à apprécier les bonnes choses avec le temps. C’est donc là qu’arrivée à la table des joueurs de black jack, je m’installais sur un des siège et offrit un petit sourire en coin à mon voisin de gauche avant que la partie ne commence.

Une dizaine de parties de black jack plus tard, des jetons colorés plein mon sac à main et mon partenaire de gauche abandonné dans un coin reculé du Delta Queen, je m’enfonçais un peu plus profondément dans le bateau afin d’échanger mes jetons contre des billets tout en me délectant du sang qui battait dans mes veines. Comme quoi, même un vampire avait besoin d’argent, mais bon, les gagnés à la loyal n’était jamais vraiment amusant et surtout beaucoup moins rapide à obtenir. J’échangeais donc les bouts de plastique colorés contre plusieurs papiers verts et retournais en arrière afin d’aller vers le bar qui se trouvait près des joueurs de poker. Malgré tout le coin bar du Delta Queen, celui-ci était celui que je préférait et qui offrait les meilleurs alcool d’après moi. M’offrant donc le plaisir de savourer un verre de brandy, j’observais les joueurs bluffer entre eux tout en misant. Il faut avouer que savoir mentir et jouer sur les expressions de son visage était la clef du jeu si, bien évidemment, on faisait abstraction aux cartes que l’on avait en main. Après tout, j’avais jadis connu quelqu’un qui, même avec une pair avait réussi à bluffer toute une table de joueur et à gagner. Mais bon, le passé était le passé et je n’étais pas là pour sortir les violons et d’autre balivernes. Non, j’étais là pour prendre du bon temps dans le temps présent et, avec un peu de chance, trouver une solution à mon problème. Pas que j’en ai marre de me cacher mais c’était tout comme. La fuite et cache-cache j’avais déjà connu ça avec Katherine quand elle avait eu Klaus et ses serviteurs à ses trousses et qu’elle m’avait embarqué dans tout ça. A présent, ce dernier c’était calmé (après l’avoir retrouvé, certes) et m’avait fiche la paix. Pourtant, à présent, quelqu’un voulait ma mort (plus que les autres habituels) et n’avait pas l’intention de me lâcher la grappe...

Je soupirais. Si au moins je pouvais mettre la main sur cet imbécile et lui tordre le cou, je pourrais être tranquille et me balader sans être sur mes gardes à longueur de temps. Mais encore fallait-il que je le trouve avant qu’il ne me retrouve. Mais si je voulais que ça marche, il me faudrait de l’aide et je n’étais pas sûr d’en trouver à 100% auprès de la personne dont m’avait parlé une connaissance.

** - C’est un vrai tueur sanguinaire. Le genre qui tue sans que t’ait le temps de cligner des yeux et que ça amuse, me commenta Kenny avec passion et de grands mouvements pour souligner ses propos.

- C’est bien jolie tout ça, mais pourquoi est-ce qu’il m’aiderait ? lui demandais-je, sceptique.

- T’inquiètes pas pour ça, dès que tu le verras et que tu lui auras tout expliqué, il pourra pas résister à l’appel du sang. Voir même à tes charmes, me répondit-il d’une voix suave.

- Mouais... Et bah je ne serais pas convaincu jusqu’à ce que je le rencontre... Et puis t’es drôle toi, comme je fais pour le reconnaitre ?

- Oh, je m’inquiète pas trop pour ça, dit-il sournoisement.**

Parfois les humains paressaient encore plus fous que les vampires ou les loup-garous, mais alors Kenny... Lui, c’était le pire de tous.

Je cherchais donc du regard, un homme dont j’ignorais tous dans une salle de joueurs de poker tout en savourant mon cher petit brandy. Et bah j’étais pas dans la merde...

Je devais être a mon deuxième Whisky quand ma patience fus dépassé, je déposé donc un gros billet sur la table et me levé d’un bon. Me donné rendez vous ici était déjà limite, mais en plus ce permettre arriver en retard allais lui valoir quelques bon litre de sang sur le parquet. J’attrapé ma veste et la collé sur mon épaule. Remontant la salle je contournais quelques humains trop bruyants, avant de déboucher sur le pont supérieur. La nuit était à présent proche, le soleil tombant donné au fleuve des allures de feu que seule l’été laissé paraitre. Cette ce moment précise de la journée que j’aime, cette instant divin qui me laissé entre voir la différence entre mon monde nocturne et le monde palpitant des humains qui nous nourrissais tout. Hument doucement l’air, un parfum que je connaissais me remonter alors aux narines.

*Nasha* songerais alors que doucement je me tournais vers la fragrance qui venais d’une des portes.

Voila bien une vampire que je ne m’attendais pas rencontré en ce moment. En effet voila près six ans que je ne l’avais pas vue. On bizarrement, je ne trouvais pas désagréable de la revoir. Contrairement a sa grande amie Katherine, nous ne nous étions pas quitté sur une prise de bec, bien au contraire, nos dernière rencontre avais était plus agréable. Bon cette vrai qu’a l’époque, j’aurais du lui donné ce qu’elle attendait un retour au sentiment qu’elle m’avait dévoilé, mais j’avais encore trop d’amertume sur les affres de l’amour, sur la perte de Kath et sur l’espoir de la retrouver. Mais pour une fois je n’avais pas était un con, j’avais doucement mais surement répondu a ces attentes, sans jamais dire les mots qu’elle aurait souhaité entendre. Enfin, les gestes tendre, les attentions avais bien du lui témoigné quelle avais sa place dans ma vie, certes pas la même que Kath mais une place tout de même. Quand a ce qui fut, de son départ cela resté tout bonnement un mystère et je n’allais surement pas lui réclamé des réponses.

D’une part, j’avais ma vie, d’une autres elle avait la sienne et plus âgé que moi, j’estimé quel savais elle-même ce qui était bon ou pas pour elle sans avoir besoin de ce justifier. Enfin pour le moment, j’étais travaillé pas cette histoire de cousin, depuis quand j’étais le cousin de Klaus et depuis quand surtout on prétendait que Stefan et moi soyons assez différent pour nous là jouet super vampire mixé originel. Non mais sérieusement Kenny me devais des explications et son lapin allais lui valoir chère. M’en dire aussi peu au téléphone, me clamé que les réponses viendrais des notre rencontre avec son informateur et au finale avoir poireauté pour rien. Enfin rien à présent que je savais Nasha présente, j’allais pouvoir me distraire ou du moins oublié ces quelques soucie.

J’avancer donc vers la porte et me placer contre la rambarde sachant que si son parfum m’était parvenu le miens allais rapidement faire de même.

De l’air, il me fallait de l’air.

La journée était passé à une vitesse vertigineuse. Je l’avais, hélas, passé sur ce maudit bateau à chercher je ne sais qui, qui ressemblait à je ne sais quoi. Et bien sûr, aucune trace de ce mystérieux homme dont m’avait parlé Kenny et que j’étais censée rencontrer. Enfin, «parler» était un bien grand mot puisqu’il avait surtout «omis» de me le décrire... Ce qui fait que, même si je l’avais croisé durant mes recherches, je ne l’aurais sans doute pas deviné. Diable ! Kenny et ses énigmes à la ...

Je grognais.

Arrivée au pont supérieur, je m’installais près de la rambarde, à l’extérieur et respirais un grand bol d’air et me clamais. Une fois ceci fait, je pouvais entreprendre les solutions qui s’offrait à moi.

Ma priorité était en rapport avec ce fichu soleil couchant. Grande ironie pour moi puisque que j’étais en ce moment même une créature de la nuit fuyant la-dite nuit. Toutefois, je pouvais encore m’accorder une petite heure supplémentaire pour tenter de trouver cet homme (même si c’était une perte de temps...). Ou alors, je pouvais profiter de la fait de ma journée puis rentrer, même si cela ne m’enchantais gère. Donc...

Plan A : Je continuais mes recherches le temps que la nuit soit tombée.
Plan B : Je part bredouille et me terre dans cet ignoble hôtel.
Ou alors je pouvais...

Une odeur familière me tira de mes pensées. Un parfum plus exactement. Intriguée, je pistais ce doux parfum.

- Quelle jolie coïncidence, souris-je à mon interlocuteur.

M’approchant de Damon, j’embrassais sa joue afin de le saluer, frôlant ses lèvres au passage. Oui flirter était dans ma nature de prédatrice, je vous l’accorde mais avec Damon, c’était irrésistible, impossible de ne pas le taquiner de la sorte. Que voulez-vous, pécheresse un jour, pécheresse toujours.

- Ça fait longtemps que tu traines dans le coin ?

« Quelle jolie coïncidence » lançait-elle appuyer d’un sourire des plus charmeur de sa panoplie.

Combien il y a-t-il de probabilité qu’on ce retrouve dans un lieu et que l’on croise un autre vampire, un sur dix milles je dirais, mais aussi étonnant que cela puisse paraitre je faisais toujours le un des milles. Ou que j’allais j’attirais les problèmes et encore plus quand ce fus un rendez vous programmer par un crétin humain sans cervelle.

Il avait sois disant des informations capitale dans l’affaire que je compter régler, mais voila que cette abruti de première, ma coller un lapin et que contre tout attente ce fus Nasha qui m’apparu. Bon je dois avouer que la retrouver la me fis un brin sourire. Cet endroit avait son histoire et nous avions visiblement la notre très lié à ce vieux tas de ferraille rouillé.
Elle arriva aussi féline que dans mes souvenirs sans aucun détour me targua d’un baiser rapide sur la joue, mais suffisamment savoureux pour que je me délecte un brin d’idée plus que mal placer au vue des situations ou je me coller régulièrement avec la gente féminine. En sommes il ne manquer plus que ma chère Katherine et le pompon était au complet.
Enfin pour une fois que je ne tomber pas sur une Furi prête à m’arracher le visage. Je n’allais pas me plaindre.

- Ça fait longtemps que tu traines dans le coin ? ajoutait-elle tout en prenant une pause des plus charmantes. Enfin pour ce que j’en dis et en pense. Je lancer un regard rapide au groupe de touriste sur le quai et ne vis pas mon cherche abruti. J’espéré que Klaus l’avais bouffé car pour le lapin, il était certain que j’allais m’en charger moi-même des que possible.

« Non j’avais rendez vous avec le larbin de Klaus, mais visiblement les infos qu’il voulait me donné devais pas tres aussi capital qu’il le laissé entendre au téléphone. » Je m’appuyer contre la barre de sécurité et ne relâcher pas mon regard du groupe. Il fut un temps ou j’aurais pris un savoureux plaisir a les achevés un a un. J’ aurais sens doute pris les plus moches pour me défouler et j’aurais dégusté les plus galant pour le fun. Mais j’avais assez attirait l’attention dans cette ville et avais fais la promesse de ne plus me nourrir que de poche de sang ou du moins laissé mes proie en vie a défaut.

« Enfin Kenny, survivra ce soir grâce à toi… » Dis je tout en me redressent pour le contempler. « Et toi sa fais longtemps que tes en ville ? »

J’avais remis les pieds en ville depuis moins de deux semaines, j’avais déjà causé la mutation Elena, les sentiments incertain de bonnie et j’en oublier, décidément revenir dans ma ville natal revenais à reprendre du service. En sortir était de pures vacances.

Cela faisait quelque chose comme six ou sept ans que je n’avais pas revu Damon et pourtant, j’avais l’impression qu’hier seulement c’était déroulé la nuit où nous avions conversé sous le étoiles, une coupe de champagne en main. C’était une impression étrange et légèrement déstabilisante. Et pourtant, cela me faisait plaisir. Cela devait justement être à cause de notre dernier échange. A ce moment là, nous ne nous étions pas entre-tués, l’heure avait fait place à la confidence et non plus aux coups bas, aux répliques cinglantes ou encore à la manipulation. Non, bien au contraire, cela avait été une douce et agréable nuit, comme dans mes souvenirs bien avant qu’il ne devienne un vampire. Je crois même que, ce soir là, il avait fini par me pardonner... Enfin, je l'espérais.

- Non j’avais rendez-vous avec le larbin de Klaus, mais visiblement les infos qu’il voulait me donner devaient pas être aussi capital qu’il le laissait entendre au téléphone. m’annonça-t-il, ne lâchant pas un instant du regard la foule d’humains qui se trouvait un peu plus loin.

« Fait-il allusion à Kenny ? »

- Enfin Kenny, survivra ce soir grâce à toi… rajouta-t-il, se retournant finalement dans ma direction.

« Tiens, tiens... Comme quoi je ne suis pas la seule à qui Kenny a donné un rendez-vous des plus suspect. Il va falloir que je lui remette un peu les pendules à l’heure à celui-là. »

- Et toi, ça fait longtemps que t’es en ville ? me questionna-t-il.

- Non, pas tant que ça. Ça fait que quelques jours que je suis de retour. Mais ce n’est pas l’envie qui manquait de revenir plus tôt, lui souris-je, sincère.

M’accoudant à la rambarde, j’observais le soleil se coucher me disant qu’il allait falloir que je trouve un lieu sur pour la soirée.
J’avais envie de lui expliquer ma soudaine disparition, je lui deviens bien ça après tout, et pourtant, je n’y arrivais pas. Bien évidemment, son côté distrait et son air indifférent ne m’aidait en rien.

- J’avais également rendez-vous avec quelqu’un - un rendez-vous arrangé par Kenny justement -, sauf qu’il est difficile de trouver une personne dont on ignore tous, même l’apparence. Cet imbécile n’a rien voulu me dire sauf que je le reconnaitrai en temps voulu. Enfin bon, tu connais sans doute Kenny et ses énigmes agaçantes, finis-je tout en roulant des yeux.

Je me retournais vers Damon, lui offrant un sourire en coin. Peut-être lui dirais-je ce qu’il s’était passé. Oui, peut-être mais plus tard.

- Je t’avouerais qu’après avoir passé la journée ici, j’ai envie de changer d’air. Que dirais-tu de discuter autour d’un verre ? J’ai cru comprendre que toi aussi tu t’étais absenté de cette ville.

Comme quoi, peut-être réussirais-je à rattraper le temps perdu...

- Non, pas tant que ça. Ça fait que quelques jours que je suis de retour. Mais ce n’est pas l’envie qui manquait de revenir plus tôt,

Bien que je ne la dévisager pas, que je laissé mon regard vagabonder autour de nous je ne manquer pas le moindre de ces mouvements. Il faut avouer que cela relevé plus de l’habitude que de la paranoïa. Mais bon dans le font on ne ce refait jamais totalement. Surtout quand on est comme moi.

- J’avais également rendez-vous avec quelqu’un - un rendez-vous arrangé par Kenny justement -, sauf qu’il est difficile de trouver une personne dont on ignore tous, même l’apparence. Cet imbécile n’a rien voulu me dire sauf que je le reconnaitrai en temps voulu. Enfin bon, tu connais sans doute Kenny et ses énigmes agaçantes, finis-je tout en roulant des yeux.

Tiens voila que cette idiot humain, jouer les agences matrimonial pour vampire. Et vue le nombre info que j’avais sur le gus en question, je douté que ce fus un autre que moi qu’il avait envoyé au cas pipe. Quoi faut être honnête si on ne connaissait pas Nasha comme je la connaissais, on avait que de impression possible. Sois une grande envie de la sauté, sois une irrésistible envie de la tué. L’une ou l’autre aller en générale de paire. Bon pour ma part j’avais dépassé les deux, je voyer à présent plus loin que ce qu’elle souhaiter laissé voir aux yeux de tous. Mais j’avoue que ces petit sourire en coin avais le charme pour me donné quelques remonter mécanique incontrôlable.

- Je t’avouerais qu’après avoir passé la journée ici, j’ai envie de changer d’air. Que dirais-tu de discuter autour d’un verre ? J’ai cru comprendre que toi aussi tu t’étais absenté de cette ville.


Doucement je glissé mon bras autour de ses hanches et la serrer contre moi. « Quoi un seul verre, je pense qu’on va ce faire tout une cave, sept ans ces long pour tout dire en un verre puis … » je pausé un baiser sur la commissure de sa bouche pulpeuse. « Puis je pense que ton rencard et déjà devant toi, Kenny ma dit qu’il avait un tas info importante sur Klaus et la mort enfin mutation Elena et mis a par toi ou Kath je connais personne mieux informer »

Je glissais ma main dans la sienne et l’invité à me suivre. « Cassons nous ici avant prendre racine »

Doucement, il glissa un bras autour de mes hanches et m'appâta contre lui. Son odeur boisé ainsi qu’un mélange de cuir et d’une touche sauvage m’hypnotisa. Déjà, je me sentais envahi par un délicieux vertige. C’était comme si tout tourbillonnait autour de moi et que seul les prunelles sombres et veloutées de Damon était mon point d’encrage. Comme c’était délicieusement dangereux de se sentir aspirer dans son regard si pénétrant sans réfléchir à quoi que ce soit d’autre. Un sourire en coin, je plongeai une main dans sa chevelure d’ébène, caressant et enroulant ses rares ondulations entre mes doigts.

- Quoi un seul verre, s’indigna-t-il faussement. Je pense qu’on va se faire tout une cave. Sept ans c’est long pour tout dire en un verre puis …

Se penchant sur mes lèvres, il embrassa la commissure de celles-ci tout comme je l’avais fait plus tôt. Je souris de plus belle tout en savourant ses lèvres si proche des miennes.

- Puis je pense que ton rencard est déjà devant toi.

- A bon ? souriais-je tout en arquant un sourcil. Qu'entends-tu part là ?

- Kenny m’a dit qu’il avait un tas d’info importante sur Klaus et la mort, enfin mutation, d’Elena et mis à part toi ou Kath, je ne connais personne de mieux informé.

Alors comme ça c’était lui mon fameux rendez-vous. Quelle idiote j’avais pu être sur ce coups là ! J’aurais dû le deviner toute seule. Mais à l’évidence, j’avais été bien trop occupée à chercher un inconnu et a faire attention aux tête que, justement, je connaissais. Comme quoi, être toujours trop sur ses gardes pouvait nuire à la santé. C’est pour cela que je commençais enfin à me détendre un peu depuis ces dernières semaines. Glissant sa main dans la mienne, il m’invita à le suivre je ne sais où. Mais qu’importe. Tant que je m’éloignais d’ici, c’est tout ce qui m’importait.

- Et où allons-nous donc trouver cette délicieuse cave à vin ? finis-je tout de même par lui demander d’un rire léger.

Déjà, nous nous retrouvions à l’extérieur du Delta Queen. Non loin se trouvait le parking, la rivière ainsi que sa forêt luxuriante. je me rapprochais de Damon, ne lâchant pour autant pas sa main, et embrassais sa nuque. Puis, du haut de mes talons, je lui susurrais à l’oreille :

- J’espère qu’on y sera confortablement installés.

En disant cela, je ne pouvais m’empêcher de repenser de nouveau à cette dernière nuit passer ensemble. Allait falloir que je me refasse de nouveaux souvenirs comme celui-là...

Attrapant ma main, il nous fit parcourir aussi vite que l’éclair le chemin qui nous séparait du haut de la colline. De là-haut, la vue était imprenable sur Mystic Falls, mais également sur le couché de soleil qui avait tourné au bronze, rose, violet et bleu. Nous continuons pourtant à marcher encore avec, cependant, une vitesse plus modéré, plus humaine.
Ils nous avaient fallu à peine quelques secondes pour atteindre le sommet de la colline. Cette fois-ci, il nous avait fallu quelques minutes supplémentaire pour trouver le lieu que recherchait Damon.

« Confortable, je sais pas mais intimiste c’est certain. »

Effectivement, c’était un endroit discrètement caché part de nombreux arbres et buissons, ce qui empêchaient les plus curieux de penser à une quelconque cachette, et accueillant avec son incroyable vue en contrebas sur le paysage qu’offrait la ville pour les plus timides. Ce laissant tomber sur la pelouse, il m’attrapa part la main et m’attira entre ses jambes. M’y installant confortablement, je ne tardais pas à me rendre compte que l’herbe y était tendre et confortable. J’offris un sourire à Damon.

« Je pense que ça devrait faire l’affaire. »

« Alors beauté, pourquoi t’es pas venu me rendre visite surtout que visiblement tu as un soucie à régler. Enfin d’après Kenny, mon rendez vous avait besoin d’aide et avait des infos à me donner en échange. »

« Tout simplement parce que je ne savais pas que tu étais également de retour en ville. Sinon, crois-moi, je serais venue te rendre visite pour te signaler mon retour. »

Je me laissais glisser contre son torse et tournai mon visage vers le sien. Il ne se fit pas prier et enroulant ses bras autour de moi. Ma joue se cala contre la sienne. Vu de l’extérieur, on aurait pas dit que la dernière fois qu’on s’était vu remontait à un peu plus de sept ans.

« Un brin trop romantique mais qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour t'avoir dans les bras. » Me murmura-t-il tout en approchant ses lèvres de mon oreille. Sa voix suave me fit fondre tandis que ses lèvres me chatouillait, me faisant glousser comme une collégienne au passage. Observant le coucher de soleil, je m'éclaircis la voix afin de me donner une certaine contenance.

« J’ai eu quelque petit ennuie avec Padalecki*. » Je fis une petite pause afin de juger sa réaction, puis repris. « On va dire que je l’ai encore remis en rogne et que depuis, il m’a mit toute sa petite camaraderie au trousse. Et il se trouve que je commence à être à court d’idée pour m’en débarrasser, alors en attendant, je joue les morte. »

Je gigotais entre ses bras, mal à l’aise de montrer ainsi mes faiblesses. Ce n’était pas une habitude chez moi et il le savait. Mais si je voulais obtenir son aide, il me fallait mettre ma fierté de côté et accepter de me dévoiler... Enfin, rien qu’un tout petit peu. Il ne fallait pas trop m’en demander non plus.
Me tournant un peu vers lui je croissais son regard, admirais ses iris presque semblable aux miennes, à quelques exceptions près.

« Et toi, que veux-tu savoir ?» Je ne sais pas s’il s’en rendait compte, mais je lui offrais là la possibilité de me questionner comme bon lui semblait. Que ce soit au sujet de mon absence, comment j’avais pu "encore" mettre en rogne Sam, ou tout simplement le sujet qu’il avait évoqué avec Kenny concernant les fameuses informations que je détenais peut-être. La porte était grande ouverte, il n’avait plus qu’à tenter sa chance.